La Awra de la femme

La awra (en arabe عورة) au pluriel awrat désigne linguistiquement un endroit caché ou secret. La awra d’une personne c’est certaines partis du corps qui ne doivent pas être exposées aux autres. En islam le terme Awra désigne la zone du corps qui doit être couverte par des vêtements comme le jilbab ou la abaya avec un khimar pour les femmes musulmane. La preuve se trouve dans le coran sourate 33 Al-Azhab (les coalisés) du verset 59: -O prophète! dis a tes femmes, tes filles et les femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles: elles en seront plus vite reconnues et éviteront d’être offensées. Allah est pardonneur et miséricordieux. (traduction rapproché)

La awra de la femme devant les autres femmes musulmanes ou non

Ibn Qoudama a dit: “Les règles a adopter entre femmes et les règles a adopter entre hommes sont a mettre sur le même piédestal, il n’y a pas de différence entre deux musulmans se trouvant ensemble et entre un musulman et un non musulman se trouvant ensemble; tout comme il n’y a pas de différence entre deux musulmanes se trouvant ensemble et entre une musulmane et une non musulmane se trouvant ensemble. (Al-moughni vol 6, page 555).

Cheikh bin Baz fut interrogé sur le fait de se voiler devant les non musulmanes, il répondit: “Non, il n’est pas obligatoire de se voiler devant elles car elles sont comme toutes les femmes et ce en conformité avec la parole la plus tangible des savants”.(Fatawa al-mara p.82).

Une Question a été posé a Cheikh salih ibn Fawzan

Question: Beaucoup de femme tiennent pour opinion, en ce qui concerne la Awra d’une femme devant une autre, qu’elle consiste en ce qui est entre le nombril et les genoux. Ainsi certaines n’hésitent pas a porter des vêtements très moulants ou décolletés, révélant ainsi de larges portions de la poitrine et les bras. que dites-vous en ce qui les concerne?

Réponse: Ce qui est requis des femmes musulmanes est la modestie et la pudeur, et qu’elle doit être un bon exemple pour ses sœurs musulmanes, et elle ne doit leur montrer que ce qui est considéré comme normal-approprié des femmes musulmanes pieuses. Cela est leur devoir initial, et ce qui est meilleur, car certes être inattentif et laxiste dans l’exposition de ce qui n’a pas besoin de l’etre peut mener a d’autres inattentions et négligences menant a ce qui est interdit. et Allah est plus savant. (Al muntaqa min al-fatwa vol 3 p.307-403)

Le prophète Mohammed (صَلَّى اللهُ عليه وآله وسَلَّم) a dit: “La femme ne doit pas dévoiler son corps a une autre femme de crainte qu’elle décrive a son mari comme si qu’elle était devant lui” (Al-Boukharie 5240)

La Awra de la femme devant les hommes étrangers

Allah a dit: “Et dis aux croyantes de baisser de leur regard, d’être chastes et de ne dévoiler de leur parure que ce qui peut apparaitre et qu’elles rabattent leur voiles sur leur poitrines”(S24, V31 traduction rapproché)

La majorité des savants sont d’avis qu’il est permis a la femme musulmane de montrer son visage et ses mains et que ceci ne fait pas partie du tabarouj interdit. suivez Mouhajiroun sur Instagram ici

Voici quelques textes sur lesquels se basent la majorité des savants sur se sujet: D’aprés Aicha (qu’Allah l’agrée), Asma bint abi bakr (qu’Allah l’agrée elle et sont pére) est rentrée auprés du prophéte (صَلَّى اللهُ عليه وآله وسَلَّم) alors qu’elle portait un vétement léger. Le prophéte (صَلَّى اللهُ عليه وآله وسَلَّم) s’est alors détourné d’elle et a dit: “O Asma! certes lorsque la femme atteint l’age des menstrues, il convient que l’on ne voit d’elle que cela et cela” et il a montré son visage et ses deux mains. (Sounan Abou-Daoud n°4104 authentifié par Cheikh Albanie)

D’aprés Jabir ibn Zayd, Abdallah ibn Abbas (qu’Allah les agrée lui et son pére) a dit a propos de la parole d’Allah -Et elle ne montrent de leur atours* : “La main et le visage” (*V31 S24). (Ibn abi Chayba Mousannaf n°17281 authentifié par Ibn Hazm Vol 3, P 221)

Il convient de préciser qu’il y a une version qui rapportée de l’imam Ahmed Ibn Hanbal selon laquelle tout le corps de la femme est une Awra méme ses ongles (Ar Rad al Moufhim p30)